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juin 2024 Genève
Tomorrow Foundation a de nouveau accepté de soutenir le deuxième Sommet de sur l'Afrique a Genève en tant que fondation suisse active en Afrique. L'événement s'est tenu dans le bâtiment de l'Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID), un pionnier dans l'exploration des questions mondiales dont les missions principales sont la recherche académique, l'enseignement, l'expertise et les activités de forum, tout en produisant et en partageant des connaissances sur les relations internationales, les questions de développement, les défis mondiaux et la gouvernance.
L'édition 2024 du Sommet, organisée par l'Association des étudiants africains de l'IHEID, a pour thème "EN ROUTE VERS L'AFRIQUE QUE NOUS VOULONS", en référence à l'Agenda 2063 de l'Union africaine (UA). L'objectif du forum est l’échange des idées, des arguments et des discussions axés sur l'identification de solutions innovantes et de permettre aux voix africaines de s'exprimer sur les questions d'actualité liées au continent.
Athaliah Molokomme, représentante permanente de la République du Botswana auprès des Nations Unies, a prononcé le discours d'ouverture. Elle a mentionné l'accord d’échange libre AFC et souligné les immenses défis qu'il posera en termes de stabilité politique et de transparence grâce à l'augmentation du cadre juridique. Dans son discours, elle a également souligné l'importance de l'éducation à travers l'autonomisation des femmes, en voyant le dividende actuel de la jeunesse en Afrique.
Les thèmes de l'économie africaine, de l'éducation ainsi que de la paix et de la sécurité ont été explorés tout au long des panels. En commençant par l'économie, les panélistes ont exprimé leur vision de l'augmentation de la population jeune, dynamique et créative en Afrique, mais aussi des défis qu'il faut relever pour leur apporter des opportunités.
Le premier panel sur l'économie a été analysé par :
Mandela a insisté sur la nécessité pour le gouvernement d'offrir des possibilités de transformation structurelle de l'économie. Il a fait remarquer que le commerce intra-africain influence l'environnement commercial extérieur par l'intermédiaire de l'OMC, en mettant l'accent sur la vision d'un monde pluripotent, ainsi que sur des opportunités telles que les transits verts mondiaux. Mme Diello a souligné le fait que le secteur privé n'est pas toujours au courant de l'AFCFTA, ainsi que la nécessité d'infrastructures pour aider les MPME (micro, petites et moyennes entreprises). Elle a insisté sur la nécessité d'un écosystème commercial plus sain, puisque les problèmes d'exportation des MPME sont dus à des taxes élevées, en donnant aux organisations de soutien aux entreprises les moyens d'agir. M. Murdoch a souligné que l'aspect pratique et la facilité de gestion des programmes sont essentiels, et que l'AFCFTA est donc trop vaste pour être mis en œuvre. Il a également déclaré qu'il était primordial d'attirer les investisseurs internationaux, et donc de s'appuyer sur les principaux secteurs économiques, y compris les accords bilatéraux pour éliminer le risque d'expropriation. M. Agyeman a fait remarquer que l'atténuation des effets du climat est nécessaire au développement économique grâce à l'investissement du gouvernement dans des infrastructures résistantes au climat.
Au cours du deuxième panel sur l'éducation, le Dr Khonje a déclaré que la perspective de l'éducation africaine nécessite un changement d'état d'esprit où l'accès à l'éducation est en conflit avec le logement des dirigeants, ce qui crée des défis pour le leadership. En ce qui concerne l'apprentissage virtuel, elle a souligné l'importance des interactions directes avec les professeurs pour faire évoluer les mentalités. Mme Nkoth a insisté sur le fait que les jeunes doivent ressentir leur culture en désapprenant les concepts occidentaux. Elle a également mentionné l'importance de l'expérience pratique et de répondre aux besoins des entreprises en matière de diplômés et de jeunes sans emploi. Elle a également partagé la même vision que notre Fondation sur la façon dont les modèles et les dirigeants d'entreprise du secteur privé doivent s'élever pour influencer positivement le gouvernement et les politiques. Elle a également rappelé que les entreprises dirigées par des femmes ont besoin de plus de soutien car elles sont généralement plus transformatrices et ont un impact sociétal plus important.
Arnauld Akodjènou, conseiller principal pour l'Afrique à la Fondation Kofi Anna, et M. Audu Kadiri, ancien ambassadeur et représentant permanent de la République du Nigeria auprès des Nations unies, ont participé à la dernière table ronde sur la paix et la sécurité. Les intervenants ont tous souligné à quel point le contrôle de l'immigration sur l'ensemble du continent est essentiel à la réduction des conflits et à l'amélioration de la sécurité pour le développement futur de l'Afrique.
La Tomorrow Foundation remercie vivement l'organisation de ce sommet, les sponsors, les intervenants et les étudiants participants. Les messages communiqués tout au long de l'événement sont en parfaite adéquation avec les valeurs de notre fondation, à savoir une Afrique confiante qui prend en compte les macro-objectifs tout en améliorant l'éducation de sa jeunesse en pleine croissance. La Fondation suivra de près les initiatives de l'IHEID relatives à l'Afrique et continuera à les soutenir.
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